La Laïcité vue par un rabbin,
un imam, un dominicain,
une athée et un philosophe























La Laïcité aux éclats
entretiens conduits par Sabine Le Blanc

EAN 9791097174026
format 130 x 210   200 pages
prix public TTC  17 €

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Le texte
À l’heure où les idéaux de la laïcité ne font plus l’unanimité, des intellectuels s’interrogent sur le sens qu’il faut donner à cette dernière afin qu’elle ne verse pas dans un intégrisme antireligieux. Objet d’un bon nombre de malentendus, ce concept, fantasmé, Loué, brandi comme un étendard, nous renvoie finalement à une ignorance : qui sait ce qu’est exactement la laïcité ?
Intraduisible, le terme de « laïcité » ne connaît pas d’équivalent à l’étranger sous la forme qui prévaut en France. Son champ d’application – essentiellement politique – peut-il éviter une ingérence que d’aucuns qualifient d’abusive au sein du domaine de la foi ? Comment gérer une crise identitaire au sein d’un monde de plus en plus multiculturel et interreligieux ? Le rabbin Gabriel Hagaï, le dominicain Frère Emmanuel Pisani, l’imam Ghaleb Bencheikh et la philosophe athée Catherine Kintzler, interviewés par Sabine Le Blanc, s’efforcent de dépassionner le débat en le ramenant à un impensé de la laïcité : l’ignorance quasi collective des Français en matière de culture religieuse… Savons-nous de quoi nous parlons quand nous nous érigeons contre « les religions » ? Y a-t-il un judaïsme, un christianisme, un islam, ou plusieurs courants propres à chaque religion ? De même, faut-il parler d’« une » laïcité ou de divers champs d’application de la laïcité ? Si l’allergie à la laïcité comme aux religions ne semble plus faire recette, c’est que le temps de la connaissance du religieux et de possibles champs d’interprétation des religions au-delà du religieux est peut-être venu.

Sabine Le Blanc, éditrice des éditions Les Unpertinents, titulaire d’un DEA de philosophie, est professeur de culture générale, conférencière et animatrice d’un Café théologique bi-mensuel à l’Espace Barrault. Animatrice d’ateliers d’éveil à la philosophie pour enfants, elle se passionne pour les religions qu’elle approfondit à l’Institut Catholique de Paris dans le cadre d’un D.U. (« Judaïsme, christianisme et islam : doctrines et pratiques en interaction »).
Auteur en 2010 du Marché des faux espoirs (éd. Les Editions romaines), elle est convaincue que les religions véhiculent un socle spirituel au-delà du religieux, auquel rien ne peut se substituer sous peine d’exposer les Hommes à une illusion douloureuse.